Kilts, moutons et Midges, 1200 miles dans les Highlands
Juillet 2004
Highlands, fantômes, kilts, cornemuses et Whisky sont les symboles de l'Ecosse. Le pays, assez petit, vaut le détour aussi bien pour ces éléments de vitrine, que pour son histoire et son présent.
Accès
De France, il n'y a pas photo : RayanAir. Une fois sur place, tout dépend du budget, mais la location d'une voiture est vivement à conseiller pour conserver sa liberté de mouvement. Surtout que les écossais sont, sans être des modèles de conduite, extèmement civiques et courtois au volant. La conduite en Ecosse sera ainsi très agréable, une fois l'angoisse de la conduite à gauche passée. Mis à part peu-être dans les Highlands avec leurs "single track roads", ou voies uniques à double sens... Assez sport au début, la conduite est gérable à condition de faire correctement usage des élargissements ("passing places") qui permettent le croisement.
Logement
Là aussi, tout est question de budget. Cependant, le choix du logement en Ecosse est assez vaste. De l'hotel au camping sauvage. Les "bed and breakfast" sont une réelle institution et on en trouve partout. Il existe des Auberges de jeunesse (AJ) dans toutes les villes ou lieux touristiques, voir des AJ indépendantes ("backpackers"). La reservation sera indispensable ou non en fonction de l'affluence qui dépend du lieu et de la saison. Enfin, les campings sont également fréquents mais restent variables au niveau des comodités. Sur l'ile de Skye, le camping sauvage y est même toléré. Attention néanmoins sur les côtes ouest à la présence de Midges : ces petits moucherons qui piquent et qui ne se promènent qu'exclusivement en essaim. Préférez du coup, sur les côtes ouest, les endroits ouverts aux vents.
Cuisine
Pour le puriste gastronome qu'est le français moyen, il est important de préciser une chose éxtèmement importante : l'Ecosse n'est pas l'Angleterre. En claire : on y mange relativement bien. Bon, il faut cependant toutes proportions garder : un fish and chips sera toujours un fish and chips. On a retenu :
- Le Fish and Chips, justement. Un filet de haddock pané frit, avec des frites. Les meilleurs endroits pour le déguster est ces petits fast-foods où on ne fait quasiment que ça. Et ne faites pas la fine bouche : oui, le filet s'est comporté comme une éponge et a absorbé suffisemment d'huile pour couvrir un athlète grec, et oui, les frites sont aussi molles que de la guimauve. Mais c'est le plat national britanique, alors on succule comme si c'était une anduillette.
- Le cheddar. Rien à voir avec ce qui est importé en France, le cheddar (écossais tout du moins) est, sans être exceptionnel, un très bon fromage.
- Le corned Beaf. Heu... là, jocker, c'est vraiment pas bon quand la seul chose qu'on peut en faire, c'est des sandwichs...
- Le Haggis. LE plat national écossais. Il s'agit d'un savant mélange de fressure de mouton, sel, poivre, oignon, céréales, cuits dans la panse dudit mouton, Servi en général avec de la purée de navets et de pommes de terre, on en trouve aussi bien de l'excellent que du moins bon... Tout dépend de l'établissement.
- Le Fudges. Le fudge est une sucrerie locale propre à l'Ecosse, composée de sucre, lait, beurre et dvers arômes.
D'une manière générale, et en tout cas en ce qui nous concernait, la journée était suffisemment bien remplie pour que nous mangions sur le pouce. Ainsi, il s'agit soit de Fast-Foods (du Burger King au Fish and Chips), soit de quoi se bricoler à manger. Pour les bonnes adresses, voir dans les parties appropriées ci-dessous.
Glasgow
Ville industrielle par excellence, elle n'a eu à nos yoeux qu'un intérêt transitoire. A déconseiller en voiture car il est impossible de s'y garer en dehors de parking chers et impossible d'y circuler vu que la municipalité semble avoir voulu faire des économies sur les paneaux de signalisation.
Stirling
Ville historique par excellence, elle marque la frontière entre les Lowlands et les Highlands. Son imposant château a été batit là afin d'assurer le contrôle du passage par le pont qui séparait les deux parties de l'Ecosse. De ce fait, Stirling est devenu la symbole du nationalisme écossais car ce pont fût le théatre de la première victoire foudroyante de William Wallace sur les forces britaniques.
Le château
Construit au XVIème siècle, la château de Stirling, le château contôlait le trafic entre les Highlands et les Lowlands. Le fils de Marie Stuart passa son enfance ici. En 1746, Bonnie Prince Charlie échoua de prendre la citadelle.
Le William Wallace memorial
Erigé sur la colline où William Wallace réunit ses combatants, cette imposante tour de 67 mètres de haut retrace l'histoire de ce premier soulèvement nationaliste. Elle est censée abriter l'épée de William Wallace, mais bon, on vous prévient bien qu'on croit que c'est celle là...
Le pont de Stirling
Ne vous faites pas d'illusions : le pont qui a servi la victoire de William Wallace n'est plus, depuis longtemps. En bois à cette époque (XIIIème siècle), il a depuis été remplacé par la version en pierre qui a survécue jusqu'à aujourd'hui. De ce fait, en lui même ce pont n'a rien d'impressionnant. Simple, il est l'archétype des ponts de cette époque. Etroit, il ne permet à vue d'œuil que le passage d'un atelage. Signe de l'époque, on peut observer en son centre les deux renfoncements qui servaient à placer le préposé à la récolte du péage.
Ou manger
LE lieu de prédilection qui se prète bien à Stirling est le pub. Reconnaissable à sa devanture verte, il y a à l'interrieur une bonne ambiance et une nourriture décente.
Balquhidder
A 15 km au nord de Callander, ce petit village abrite un très vieux cimetière où repose l'un des plus grands héros nationaux : Rob Roy. Dans la tombe d'époque il repose en compagnie de sa femme, et de deux de ses enfants. Le cimetière doit également son charme à l'ancienneté de l'ensemble de ses tombes, la plus ancienne datant du milieu du XVIIème siècle. Rob Roy MacGregor termina sa vie sur les terres de Balquhidder après sa vie de hors la loi.